Un programme d’aide pour les entrepreneurs en difficulté

En ce début d’année 2023 où l’instabilité économique se fait ressentir partout, un nouveau programme personnalisé de formation et d’accompagnement, le premier du genre au Québec, est disponible pour les entrepreneurs en difficulté. Financé pour un montant de 900 000 $ sur trois ans par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) dans le cadre du Plan québécois en entrepreneuriat 2022-2025, Persévérance entrepreneuriale s’adresse d’abord et avant tout à l’humain derrière l’entreprise, afin d’offrir le soutien et l’encadrement par des professionnels pour éviter l’échec en affaires, ou faire face à la faillite dans la dignité.

Persévérance entrepreneuriale est ouvert aux entrepreneurs du Québec qui traversent des difficultés financières ou dont la santé physique et mentale est affectée. Ceux-ci bénéficieront d’une panoplie de services, dont 25 heures de coaching, 30 heures de formation pour être mieux outillés et trouver les solutions applicables rapidement, l’accès privilégié à l’expertise d’un entrepreneur chevronné, à un réseau d’entrepreneurs qui vivent les mêmes défis, et à une équipe composée de gens d’expérience. Un séjour de deux jours à l’École d’Entrepreneurship de Beauce et des services professionnels spécialisés sont également offerts pour les aider à traverser la tempête.

La pandémie a grandement affecté les petites comme les grandes entreprises, et les entrepreneurs ont besoin d’obtenir l’aide nécessaire afin de se sortir la tête de l’eau. Le programme est une initiative de la femme d’affaires Nathaly Riverin, PDG de Rouge Canari et du Think Tank en entrepreneuriat, également reconnue comme l’une des fondatrices de l’École d’Entrepreneurship de Beauce : « Après deux ans de pandémie et de main-d’œuvre limitée, l’énergie des entrepreneurs est au plus bas, certains perdent le goût de se battre pour sauver leur entreprise. Le programme valorise l’entrepreneur pour l’aider à rebondir et ne pas décrocher de l’entrepreneuriat. Et si la faillite est inévitable, on pourra aussi l’aider à y faire face ».

Source : Brouillard Communication