L’avenir de l’église Sainte-Luce se précise

 

L’avenir de l’église Sainte-Luce se précise

Par Jean-Denis Grimard

Une cinquantaine de paroissiens provenant des communautés formant la paroisse Saint-André-Bessette ont assisté, dans la matinée du samedi 2 novembre, à la deuxième consultation concernant les possibles usages futurs de l’église Sainte-Luce de Disraeli, dont l’état de dégradation impose une restauration.

Cette contrainte a suscité des interrogations quant au bien-fondé d’une remise à neuf de l’état de l’édifice qui atteindra son centenaire en 2025, ainsi que de sa pérennité qu’une pratique religieuse décroissante menace à court terme.

De l’avis des architectes et autres experts consultés, les frais de restauration s’élèveraient facilement à plusieurs millions de dollars. Toutefois, cette estimation avait instantanément provoqué la création d’une campagne de financement,« La Grande Quête », dont le succès avait convaincu les sceptiques sur la faisabilité d’unprojet de réfection de l’église.

Requalification

Il est vite apparu dans le milieu, tant chez les paroissiens quechez les décideurs, qu’il fallait en outre s’assurer d’une capacité financière, afin de couvrir les frais d’entretien et des activités qui s’y dérouleraient. C’est ainsi que le concept de requalification envisage d’élargir l’utilisation des lieux et de le rendre multifonctionnel, tout en conservant une section pour le culte. L’ébauche d’un plan de réaménagement dans l’enceinte de l’église fut présentée aux personnes présentes à l’assemblée.

« On se doit de tout faire pour conserver ce joyau patrimonial reconnu par le Conseil du Patrimoine du Québec », de dire un paroissien. « L’église n’est pas à vendre », a rappelé le curé de la Paroisse Saint-André Bessette, l’abbé Louis Philippe Provost.

Appui

Cette démarche est supportée par le Comité de requalification des usages de l’église, le Comité de gestion de Sainte-Luce et l’Assemblée de fabrique Saint-André Bessette, du cabinet de campagne de la Grande Quête, de l’institut du Nouveau Monde et de la firme Mire Architecture.

Lucette Lemieux, Marielle Dion, Louis-Philippe Provost, Louis Audet, Hugues Vaillancourt et Dave Morin composent le Comité de requalification.