
Par Jean Boilard et l’aide de l’IA
Dans les régions comme les Appalaches, la pression sur les banques alimentaires s’intensifie. Selon le plus récent Rapport à la communauté 2024 de Centraide Québec, Chaudière-Appalaches et Bas-Saint-Laurent, l’insécurité alimentaire prend de l’ampleur, alimentée par l’inflation, la crise du logement et les réalités rurales.
Au cœur de cette crise silencieuse, Centraide sonne l’alarme. La montée du coût de la vie et des loyers oblige de plus en plus de familles à choisir entre se loger ou se nourrir. Dans la région des Appalaches, où 15 % des ménages vivent sous le seuil de faible revenu selon Statistique Canada, les banques alimentaires deviennent un recours de plus en plus fréquent.
À cette fragilité s’ajoute l’étalement urbain, qui complique l’accès à des aliments frais et abordables dans les territoires ruraux. Les distances à parcourir, combinées à la rareté des transports en commun, rendent la situation particulièrement difficile pour les aînés et les personnes isolées.
Centraide multiplie les initiatives pour répondre à cette urgence : 275 organismes bénéficient d’un soutien structurel, notamment via des partenaires comme Moisson Québec. Un fonds de 515 000 $ a également été lancé pour lutter contre l’itinérance, un enjeu intimement lié à la malnutrition.
Malgré l’implication massive des bénévoles, ces derniers sont eux aussi à bout de souffle. Dans un contexte où les demandes explosent, la solidarité communautaire est mise à rude épreuve.
Face à une précarité alimentaire croissante, Centraide appelle à une réponse collective durable pour assurer un accès équitable à la nourriture, notamment dans les régions hors des grands centres.