Tout le charme d’une petite municipalité rurale !
Par Ronald Martel
Chiffres officiels de la population : 354 citoyennes et citoyens (statistique qui double presque en saison estivale) – Budget annuel de 1,052 million $ en 2025 – Taux de taxes foncières passé de 0,50¢ du 100 $ d’évaluation à 0,32¢ en 2025 – Valeur de la richesse foncière du territoire de Sainte-Praxède : 192 M $.
Voilà un portrait statistique éloquent de la Municipalité de Sainte-Praxède, rurale, forestière et riveraine du grand lac Saint-François, voisine des municipalités de la Paroisse de Disraeli, dans la MRC des Appalaches, et de Lambton, dans la MRC du Granit.
M. le maire Jean-François Roy, natif de Sainte-Praxède, opère une ferme porcine qu’il a reprise de ses parents, eux-mêmes natifs de cette localité. À son premier mandat à la mairie, après 17 à 18 ans comme conseiller municipal, il jouit d’une bonne expérience de la chose municipale.
« Je suis impliqué dans tout, depuis toujours. J’ai été bénévole à plusieurs niveaux, même dans ma propre Municipalité ! », avoue-t-il, visiblement heureux et que tout intéresse !
Son plus grand défi, dicté par la nouvelle norme Q2R22 qui a trait aux installations septiques sur le territoire, a demandé une charge de travail considérable au personnel municipal, simplement pour dresser l’inventaire et la localisation précise de ces installations.
« Et nous en avons pour les trois ou quatre prochaines années encore, afin que tout soit conforme. Nous avons déjà apporté beaucoup d’améliorations, car certains propriétaires n’avaient même pas de fosse septique. Grâce à un règlement d’emprunt, nous avons pu aider à financer ceux qui n’avaient pas les moyens de procéder aux changements assez coûteux », a admis M. Roy, qui a rappelé que « les normes s’avèrent strictes et sévères pour les riverains des lacs au Québec.
Les autres défis ont rapport à la voirie et l’entretien des routes. « Nous avons plusieurs rangs qui mènent au lac, nécessitant de l’entretien, de l’excavation, du reprofilage des fossés, et même certains qui ont été aménagés sur du roc comme fond de terrain, nécessitant de l’équipement coûteux. Nous avons une belle richesse foncière, sur un territoire assez grand, où les chalets ont triplé de valeur. Il y a environ 50 pour cent de notre territoire qui appartient au parc national de Frontenac (Secteur Sud), où nous avons l’objectif de repartir des activités », signale M. le maire.
Parmi les bons coups du passé, il signale la création de deux jeux de « pickleball », des sondages auprès de la population pour connaître les besoins exprimés, l’agrandissement du garage municipal, l’évolution du conseil municipal vers le « sans papier », la réfection de la salle municipale McKenzie et sa toiture, la rénovation des toilettes de la salle du sous-sol, où la Bibliothèque Jeanne-D’Arc Ruel a été aménagée.
« Nous voulons encore améliorer la salle McKenzie avec de l’équipement de sonorisation, changer le chauffage à l’huile et ajouter des bureaux. Nous nous activons à mettre sur pied la station de lavage des bateaux, un projet au grand lac Saint-François en collaboration avec les autres municipalités de la région, ce qui va demander de bien faire les choses », a conclu Jean-François Roy.
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