Le Cinéma du lac a le plaisir d’annoncer de la grande visite : la venue prochaine du réalisateur québécois, André Forcier. Le dimanche 27 novembre à 13 h 30, le cinéaste-poète nous présentera son tout dernier film « Embrasse-moi comme tu m’aimes » qui remportait le Prix du meilleur film canadien ainsi que celui de l’innovation lors de l’édition 2016 du Festival des films du Monde (FFM). Quelques semaines plus tard, on lui décernait le Prix du public — longs métrages au Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ).
1940. Pierre Sauvageau, 22 ans, voudrait s’enrôler, mais il doit prendre soin de sa sœur jumelle, Berthe, infirme de naissance. Cette proximité éveille la sensualité de Berthe qui tente de séduire son frère. Pierre rejette ses avances, mais, lorsqu’il tombe en amour avec Marguerite, la blonde de son meilleur ami, il est hanté par le fantasme de sa sœur. Il voudrait bien s’en débarrasser, mais le fantasme de Berthe a la couenne dure.
Cinéaste anticonformiste et courageux à l’âme sensible et au cœur tendre, à l’univers surréaliste flirtant avec l’absurde, André Forcier signe ici son 13e long métrage après Coteau rouge en 2011, pour lequel le Cinéma du lac l’avait également reçu. C’est donc avec grand plaisir que nous le retrouverons à la fin de la projection pour converser à nouveau avec lui.
«J’ai toujours dit d’André Forcier qu’il était notre Fellini. Je le crois toujours. Il est à sa façon le cinéaste d’une certaine démesure poétique. Il ne fait pas qu’observer notre société, il la sublime. […] Et avec les années, de film en film, sa magie se raffine. Merlin joue désormais de délicatesse et de finesse. « Embrasse-moi comme tu m’aimes » a la texture d’une dentelle. […] Et comme dans tous ses films, ici l’impossible devient réel.»
Franco Nuovo, www.radio-canada.ca, 9 septembre 2016
Le Cinéma du lac, organisme sans but lucratif, défend un cinéma d’auteur de qualité d’ici et d’ailleurs sur grand écran depuis 2007. Soutenu par le milieu, il contribue de façon inaltérable à la santé culturelle de la population et à un sentiment d’appartenance et de fierté. Les films sont projetés à la salle Desjardins de la Polyvalente de Disraeli, au 950, rue Saint-Gérard.
Source : Johanne Laurendeau
418 458-1015
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