À Lambton, le nouveau maire bien en selle
Par Ronald Martel
C’est le conseiller municipal d’expérience, Michel Lamontagne, qui a été nommé maire de Lambton, par ses pairs du conseil municipal, lors d’une séance extraordinaire en novembre dernier. Il remplace pour le reste du mandat, jusqu’au 2 novembre 2025, l’ex-maire Ghislain Breton, que la Cour supérieure du Québec a déclaré inhabile à exercer la fonction du membre du conseil municipal de Lambton pour une période d’un an.
Même s’il avoue d’emblée que ce fut une surprise pour lui, il a pris le temps de bien réfléchir à la question avant d’accepter le poste.
« C’est dans ma nature de m’intéresser aux détails des dossiers, la partie qualitative pour bien les comprendre, où je n’aime pas être pris au dépourvu. Je voulais établir un certain nombre de priorités, pour garder le cap. J’ai toujours agi, dès le début de ma carrière pour le bien-être des citoyens, et ce n’est pas une phrase creuse », assure l’homme politique.
« C’est un rôle important de la Municipalité, que de prévoir des activités pour tous, dans tous les domaines, alimentaire, physique, de loisirs, c’est notre responsabilité d’apprendre. Lambton a mis sur pied un comité santé, depuis deux ans, qui regroupe le secteur nord de la municipalité, soit Saint-Sébastien, Stratford, Stornoway, Saint-Romain, avec le CIUSSS de l’Estrie », énumère M. Lamontagne.
Durant ce mandat d’un an, il souhaite réaliser certains défis : 1- Munir Lambton de services et structures adéquates pour remplir les besoins de ses citoyens ; 2- Que s’installent de bons commerces, avec de bons emplois, et que se construisent localement des logements, même abordables, pour contrer la crise qui sévit comme ailleurs, dans tout le Québec ; 3- Mettre l’accent sur la protection du Grand lac Saint-François, qui appartient à tous, pour lequel Lambton assure le leadership, où il faut harmoniser la réglementation qui touche trois MRC ; 4- Mener à bien tous les travaux en marche, même si beaucoup a déjà été fait ; et 5- Stabiliser l’organisation municipale, où ont été vécus plusieurs changements et une rotation de personnel, afin d’installer une certaine stabilité.
Questionné sur l’avenir et les prochaines élections du 2 novembre 2025, Michel Lamontagne n’a pas encore eu le temps de penser spécifiquement au futur, soit la suite de son mandat actuel.
M. Lamontagne possède une longue feuille de route politique : citons entre autres qu’il détient un diplôme de maîtrise de l’Université de Toulouse, en France, en aménagement du territoire, qu’il a travaillé dans la fonction publique québécoise, notamment comme président-fondateur du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), a été sous-ministre adjoint en environnement, et dans la fonction publique fédérale, comme directeur du Centre de recherche sur le fleuve Saint-Laurent et des Muséums nature de Montréal, et bien d’autres responsabilités.
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