Salut Guylaine !

Salut Guylaine !

Par Mario Dufresne

Ce n’est pas le journaliste qui veut te rendre ce dernier hommage aujourd’hui, c’est le collègue de travail, celui qui arrivait de l’extérieur et à qui tu as permis de se tailler une place dans ce qui a toujours été convenu d’appeler le monde communautaire. 

Lorsque je t’ai rencontrée au tout début, tu travaillais, je devrais plutôt dire « œuvrais », à CATTARA pour la défense des victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles. Mais évidemment ce n’était pas suffisant pour toi, un simple… « huit heures par jour ».

À peu près en même temps, tu veillais à la mise sur pied d’un organisme dédié à l’alphabétisation. Tu siégeais aussi à des conseils d’administration. Je me souviens également que tu animais la Journée du 17 octobre, journée consacrée à l’élimination de la pauvreté. Une année, tu nous avais même offert ton témoignage sur ce sujet. Te référant à ton expérience personnelle; ce fut un témoignage émouvant, mais aussi par moment très drôle, comme c’était à ton habitude. 

Puis les années ont passé, mais sans jamais diminuer ton sens de l’engagement pour la communauté. Et, ça allait de soi, tu es devenue directrice de la Corporation de développement communautaire, ce qui t’a amenée à devoir être présente dans diverses sphères consacrées au développement de la MRC des Appalaches.

Surtout, je ne dois pas oublier ton implication dans la création et la réussite du Comité culturel de Disraeli et son Cabaret des arts. Un autre secteur où tu as rapidement excellé, sans toutefois négliger de faire bénéficier tes collègues de tes connaissances.

Parlant de Disraeli, je m’en voudrais de ne pas mentionner ta collaboration à l’épanouissement du journal communautaire Le Cantonnier, qui pour certains paraissait au début comme une utopie. Mais voilà le journal fête ses 25 ans cette année !

Bien sûr j’oublie plusieurs détails, car faire véritablement le tour de toutes tes implications demanderait un numéro entier de ce journal que tu aimais tant.

Pour tout ça, MERCI et salut Guylaine !