Contenants réutilisables : IGA va de l’avant

Depuis le 16 septembre dernier, tous les magasins d’alimentation IGA du Québec accepteront que leurs clients utilisent leurs propres contenants réutilisables afin d’acheter de la nourriture. L’entreprise rejoint ainsi la chaîne Métro qui a déployé une telle mesure depuis avril dernier. Le Cantonnier a rencontré M. Martin Gagnon, propriétaire du IGA de Disraeli, qui confirme la nouvelle : « Nous serons prêts pour le 16. On offre déjà en magasin, du côté des fruits et légumes, des sacs en filet réutilisables. »

M. Martin Gagnon et les sacs réutilisables disponibles chez IGA

Les employés sont formés via la « Web diffusion » et devront vérifier l’état des contenants apportés par la clientèle. Les sacs en filet, en plastique ou en coton seront acceptés, de même que les contenants rigides en plastique ou en verre, pourvu qu’ils soient propres et en bon état (exempts de fentes, de taches, d’impuretés et de rouille et conçus pour les aliments). Cette vérification se fera par le personnel dans chaque section, aussi bien pour les fruits et légumes que pour les viandes et les mets prêt-à-manger, même le café, à condition d’avoir un sac adapté à la machine. Surveillez votre circulaire, car IGA offrira, de temps à autre, un contenant réutilisable à l’achat d’une livre de viande et plus. Et pas d’inquiétude : le poids des contenants sera également pris en compte lors de la pesée.

Il y a quelques semaines, IGA a mené un projet pilote qui a permis d’aller de l’avant. On y a constaté que la clientèle s’acclimatait graduellement à cette nouvelle possibilité. Ces initiatives visent à réduire le suremballage si dommageable pour l’environnement. L’entreprise vise d’ailleurs l’élimination complète, d’ici janvier prochain, des sacs d’épicerie en plastique.

Nous en avons profité pour demander à M. Gagnon s’il projetait l’introduction des aliments en vrac. Il a rappelé qu’un tel secteur existait bien dans le magasin avant son déménagement, mais « […] peut être n’était-ce qu’une mode à l’époque, car nos ventes de ces produits étaient à la baisse. Maintenant, ce serait difficile faute d’espace. » Mais, qui peut prédire les modes et les nécessités à venir ? Et, si la demande est là, un magasin, ça se réaménage. Et l’espace tablettes, ça dépend aussi pas mal de la demande…

Alors, à vos contenants !

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