Des aliments en vrac à portée de la main

J’aurais voulu être… Non, en fait ce n’est pas ça, tout simplement, j’aurais voulu… pouvoir acheter mes aliments en vrac. De cette façon, je pourrais choisir les aliments que je veux, je prendrais la quantité qui me convient et je mettrais le tout dans mon contenant réutilisable : un bonheur pour de l’ordre dans mes armoires et pour l’environnement ! Car, bien sûr, je m’en souviens, le meilleur sac de plastique est celui qu’on n’utilise pas et acheter juste ce qu’il nous faut permet d’éviter le gaspillage. Des noix en vrac que je mélangerais à mon goût, des figues séchées, des dattes, avec ou sans noyaux, des chocolats de toutes sortes, des farines variées ou des épices à volonté… Ah !, quand j’y pense, ça donne le goût de mettre sa toque et de prendre d’assaut les fourneaux !

Choisir ses aliments, sa quantité, le tout dans un contenant réutilisable

Mais, dans la région, l’offre est pour le moins anémique. Dans nos épiceries, bien peu de choses : on dirait qu’on craint le vrac comme la grippe, on le fuit, on s’en protège. Alors, l’enthousiasme s’effrite avec les recettes, nos suremballages alimentaires continuent à nous narguer et nos restes à engraisser les poubelles.

Puis, j’ai vu à la télévision Dominic Champagne qui nous invitait à signer le Pacte pour nous engager, à notre mesure, à agir contre les changements climatiques. Bingo ! J’ai signé avec enthousiasme puis, je me suis demandé ce que j’allais faire concrètement, dans ma vie, pour mieux aimer ma planète, ma région, la vie qui y palpite. Et le vrac m’est revenu à l’esprit.

Alors, cherchons, me suis-je dit. Et, finalement, eurêka ! Il y a un endroit, pas trop loin de chez nous, à Thetford, le magasin BulkBarn, ouvert depuis à peine un an, qui nous présente une foule d’aliments en vrac, un plaisir pour les yeux, pour les papilles et pour, quelque part, mon cœur qui bat pour un environnement meilleur. Depuis, mes contenants m’accompagnent, toujours disponibles lorsque je dois aller à Thetford. J’en profite pour sortir ma liste de denrées et faire un crochet par le 520, boulevard Frontenac, en attendant qu’IGA ou quelque autre épicerie dans nos villes et villages emboîte le pas et nous soutienne dans nos démarches. Je vous souhaite de pouvoir ressentir la joie de trouver les denrées qu’il vous faut tout en soignant les « plaies-plastiques » de notre milieu de vie. En passant, on peut signer le Pacte pour la transition énergétique au « www.lepacte.ca ».

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