Après le choc qu’il a provoqué, le redoutable constat relativement à l’état de détérioration avancée du clocher de l’église Sainte-Luce aura incité les gestionnaires à explorer d’autres scénarios quant à la nature de l’intervention et aux coûts réels à absorber pour la restauration. Et il faut y aller selon nos moyens…
L’objectif central primordial demeure l’étanchéité et la sécurisation dans les plus brefs délais de la structure en hauteur dont certains blocs se sont récemment détachés.
On dirait que sainte Luce guide discrètement la conduite de ce dossier. C’est ainsi que le conseil de la fabrique Saint-André-Bessette a opté sagement pour une révision de la procédure de remise à neuf de la section en granit du clocher par une autre firme d’experts-conseils en la matière située à Sherbrooke (ATS+). Au moment d’écrire ces lignes, l’expert n’avait pas encore déposé son rapport, mais une chose demeure certaine : il faut descendre tous les blocs de granit entourant la salle des cloches tant le jointoiement est devenu invalide. Conséquemment, la flèche qui coiffe l’étage des trois cloches devrait être vraisemblablement descendue. Et ça urge, afin que cette opération soit complétée avant l’hiver.
En marge de cette réalité, l’église sera fermée et les activités du culte se dérouleront dorénavant au sous-sol de l’édifice.
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