L’artiste Hélène Laplante a décroché le premier Prix en Arts visuels au terme du 18e Salon des Arts des Bois-Francs de Victoriaville. Décerné par un jury de trois artistes professionnels chevronnés, ce prix reconnait l’originalité de son approche, soulignant le travail de recherche qui se cache derrière chacune de ses créations.
Disons d’emblée que l’artiste propose une œuvre étonnante car elle utilise un support qui sort de l’ordinaire : la feuille de bois, d’érable principalement. Elle a développé une technique personnelle alliant différents médiums, utilisés en plusieurs superpositions. Mais ce qui retient l’attention dans sa démarche est le lien établi entre ses œuvres en deux dimensions et celles en trois dimensions car Laplante est à la fois peintre et sculptrice. Pour cette série intitulée « Les danseuses », ce sont des sculptures qui inspirent les tableaux. Plutôt que de trouver de vraies personnes qui poseront pour elle, l’artiste crée ses propres modèles de danseuses; la sculpture terminée inspire la peintre. L’utilisation de la feuille de bois est une suite logique dans son processus de création car ses sculptures ont été enfumées avec des copeaux de bois.
Une artiste en constante évolution
Ce prix reçu au Salon des Arts vient couronner une année bien remplie pour l’artiste de St-Jacques-le-Majeur; à l’été 2015, un projet de création collective sculpturale permanente, intitulé « Les écureuils en folie », ajoute désormais une touche d’humour et de gaieté dans le parc municipal de l’endroit. Pour cette œuvre, l’artiste a encore une fois développé sa propre technique : de la fibre de verre et la résine, appliquée suite à la création d’une sculpture en argile.
Hélène Laplante a rayonné au niveau régional – La Foire champêtre et culturelle de Princeville l’a reçue à titre d’artiste invitée, lui offrant une salle d’exposition exclusive. Sa renommée s’est également faite à l’extérieur avec une présence remarquée à la Galerie Boréart de Granby, où elle a installé l’œuvre « Mémoire d’arbre ». Puis, en octobre, c’est avec le collectif de la Fonderie d’Art d’Inverness qu’elle a participé à « Sculpture II », au Palais des Congrès de Montréal, où elle a offert « Impression animale ». Son approche unique quant à l’utilisation de la résine pour donner vie à des animaux est spectaculaire. Partout, la grande qualité de son travail est reconnue; elle se démarque par son style audacieux et ses œuvres au rendu unique. Elle emprunte des sentiers non balisés, offrant le fruit de ses expériences qui la mènent toujours plus loin, un moteur pour sa création!
Les projets de 2016
Cet automne, elle lance sa production de sculptures en céramique enfumées sur le thème des chevaux; elle sera en vedette au prochain Salon du cheval de St-Hyacinthe. Amoureuse des chevaux, des siens en particulier, Hélène Laplante y présentera une cinquantaine de sculptures agrémentées de cette fameuse technique d’enfumage. Et, au cours de l’été 2016, un ours polaire grandeur nature en résine, verra le jour… et peut-être même un cheval également, grandeur nature cette fois! Pas de limites pour la créatrice, que du plaisir !
Source : Danielle LeBlanc
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