Imagerie par résonance magnétique (IRM): Les agents de contraste à base de gadolinium sous surveillance

Santé Canada a réalisé un examen de l’innocuité des agents de contraste à base de gadolinium (ACBG) en raison du nombre croissant d’éléments scientifiques probants qui montrent que le gadolinium pourrait s’accumuler dans le cerveau après de multiples examens par imagerie par résonance magnétique (IRM) avec injection d’un agent de contraste.

Même si aucun effet pour la santé lié à l’accumulation de gadolinium dans le cerveau n’a été observé, Santé Canada travaillera avec les fabricants canadiens pour mettre à jour l’étiquetage des ACBG afin d’y inclure cette nouvelle information.

Le gadolinium est un élément chimique employé comme ingrédient dans les colorants utilisés pour accroître le contraste et donc améliorer les images radiologiques. Après l’injection, le gadolinium est éliminé par les reins (dans l’urine), et aussi par le foie dans le cas de certains agents, mais de petites quantités peuvent subsister dans différentes parties du corps, y compris dans le cerveau. Une accumulation de gadolinium dans le cerveau a été observée à la fois chez des patients qui ont une maladie du rein et chez d’autres qui n’en ont pas.

Santé Canada n’a pas reçu à ce jour de déclaration d’effet indésirable concernant une accumulation de gadolinium dans le cerveau. Les patients et les soignants devraient consulter un professionnel de la santé s’ils ont des questions à propos de l’administration d’ACBG lors d’examens par IRM relatives à leur propre situation.

Il est conseillé aux professionnels de la santé :

  • de limiter le recours aux ACBG aux situations où l’utilisation de ces agents de contraste est jugée nécessaire;
  • d’utiliser la plus faible dose efficace;
  • d’évaluer les bienfaits et les risques possibles pour chaque patient avant d’administrer des doses répétées d’ACBG.

Santé Canada continue de surveiller et d’évaluer les risques de l’accumulation de gadolinium dans le cerveau associée à l’administration d’ACBG et informera à nouveau la population canadienne au besoin.

Source : Santé Canada

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