Le coronavirus : Après 18 mois, où en sommes-nous ?

Nous avons tous 18 mois de COVID derrière la cravate et une quatrième vague dans le nez ! Passez-moi le ton, mais l’impatience et l’intolérance nous minent tous. Que peut-on en dire une année et demie plus tard, que doit-on en retenir ? Des emplois perdus puis retrouvés, compensés par des PCU dans l’urgence et des PCRE pour repartir les activités, une économie bousculée puis relevée, un enseignement virtuel puis en présentiel masqué… et l’isolement assoupli, la détresse et l’impatience qui gonflent, la colère qui s’active, tout cela avec une solidarité qui tient le coup, même si trop menacée. Le virtuel impalpable, invisible est partout, le télétravail omniprésent. Nous étions sans arme l’an dernier, aujourd’hui vaccinés une dose à 78 %, de quoi nous réjouir… malgré les manifestations déraisonnables de nombreux anti-vaccins. Alors, que nous dit l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) sur l’état de la situation ?

Rien de mieux pour combattre les virus. Photo par CCO Miguel Tremblay

Tout d’abord, à la mi-septembre, nous avons au Québec près de 400 000 cas confirmés, en hausse depuis août. Pour comparaison, on en retrouve près de 20 000 en Chaudière-Appalaches, dont 2 000 dans le Réseau local de service (RLS) de Thetford, et 16 000 en Estrie, dont 1 650 dans le RLS du Granit. En ce qui concerne les décès, le Québec comptait autour de 10 000 personnes nous ayant quittés durant les 12 premiers mois de la pandémie. Durant les sept derniers mois, quelque 1 300 personnes se sont ajoutées à ce triste bilan. En Chaudière-Appalaches, les données indiquent qu’environ 70 personnes se sont ajoutées aux 300 décédées la première année et, en Estrie, les chiffres font passer les décès de 300 à 360. Sans contredit, il faut y voir à l’œuvre l’efficacité de la vaccination qui s’est généralisée. Enfin, soulignons que les décès au Québec atteignent toujours un peu plus de femmes (52 %) que d’hommes (48 %) et que ce sont les 70 ans et plus que la COVID a fauchés sans pitié (91 %).

Si ce bilan a de quoi réjouir, car il indique une beaucoup moins grande sévérité du coronavirus dans ses effets délétères, il ne faut pas baisser la garde. La virulence des variants actuels et potentiels ne fait qu’augmenter, une menace persistante. Mais nous avons une arme. Servons-nous-en contre ce terrible ennemi : le vaccin.

À propos Yves Lirette

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