La COVID-19 n’a pas fini de nous apporter son lot d’impacts négatifs qui oblige à bien des ajustements. C’est le cas de certains travailleurs accidentés qui font partie d’un plan de réadaptation établi par la Commission des normes de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Il faut savoir que, parmi les obligations du travailleur accidenté, lorsque celui-ci est considéré être en mesure de retourner au travail, mais en occupant un emploi convenable qui tiendra compte de ses limitations, il y a celle de se trouver un emploi dans un délai d’une année, si l’entreprise pour laquelle il travaillait ne peut lui en offrir. Au cours de ce délai, le travailleur continue de toucher ses indemnités de remplacement de revenu, soit 90 % de son salaire net. Après, il perd son droit, s’il n’a pas réussi à se dénicher un emploi.
Or, en cette période de crise sanitaire, il est impossible dans bien des cas de se trouver un emploi qui tiendrait compte des limitations. Trop souvent, comme on a pu le constater au Comité d’appui aux travailleurs et travailleuses accidentés de la région des Appalaches (CATTARA), ces emplois ne font pas partie des services essentiels ou sont déjà comblés par du personnel en place et reclassé momentanément.
C’est pourquoi, CATTARA interpelle la députée Isabelle Lecours pour intercéder auprès du ministre du Travail, Jean Boulet, afin que soit suspendue cette mesure prescrite par la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP) le temps que durera la crise et qu’un déconfinement complet ne soit en vigueur, et ce, rétroactivement au début du confinement de mars 2020.
Source : CATTARA
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