Les Québécois prennent trop de temps pour rembourser leurs dettes

La situation financière des travailleurs canadiens semble s’améliorer quelque peu, selon un sondage de l’Association canadienne de la paie. Bien que 66 % d’entre eux affirment se trouver dans une meilleure situation financière qu’en 2017 à l’échelle nationale, l’endettement des employés canadiens reste élevé. Ils continuent de ne pas épargner suffisamment pour la retraite et courent de gros risques en cas de ralentissement économique. Les Québécois sont les mieux placés au Canada, mais ils pourraient rembourser davantage de dettes et contribuer davantage à leurs objectifs d’épargne à long terme.

Malgré un bon climat économique, la confiance des travailleurs québécois est inférieure à la moyenne nationale puisque seulement 36 % d’entre eux croient que l’économie de leur ville va s’améliorer au cours des douze prochains mois. Ainsi, 31 % des travailleurs québécois (44 % des travailleurs canadiens) affirment qu’ils éprouveraient des difficultés à honorer leurs obligations financières si leur paie était en retard, ne serait-ce que d’une seule semaine. Au Québec, 17 % des travailleurs déclarent être incapables de trouver 2 000 $ pour parer à une urgence le mois suivant et 24 % dépensent la totalité de leur paie nette, voire même davantage.

L’endettement reste problématique, car 22 % des travailleurs québécois se disent accablés par leur taux d’endettement, lequel a augmenté durant la dernière année pour 24 % d’entre eux. Les deux principales causes invoquées pour justifier l’augmentation de la dette sont l’achat d’un élément d’actif qui devrait prendre de la valeur et des dépenses plus élevées.

Au Québec, l’hypothèque est la dette la plus courante, suivie par les cartes de crédit et le prêt automobile.

Alors, quelle est la meilleure mesure à prendre pour améliorer sa situation financière ? La réponse numéro un des répondants au sondage est de gagner plus et non pas de dépenser moins.

En définitive, ces résultats montrent qu’un ralentissement économique, une hausse éventuelle des taux d’intérêt ou une incertitude économique incontrôlable accableraient les travailleurs qui auraient du mal à s’en sortir et pourraient faire face à de graves conséquences.

Source : Association canadienne de la paie

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