En une dizaine de jours, l’ACEF-ABE a accompagné quatre consommateurs qui avaient signé un contrat de vente itinérante avec la compagnie GSA Décontamination.
Le stratagème est toujours le même. Le vendeur/inspecteur prétend que le niveau de contamination de l’entre-toit est si important que cela met en péril la santé des occupants, voire met à risque toute la charpente de la maison. Puis, il répète de façon insistante que les consommateurs doivent agir au plus vite et surtout signer rapidement un contrat d’environ 10 000$ (!).
Il faut savoir que, selon des professionnels locaux avec lesquels les consommateurs ont par la suite pu avoir un deuxième avis, il semblerait que les entre-toits de ces habitations étaient sains. C’est pourquoi l’ACEF-ABE invite les gens à la prudence quand ils font affaire avec des vendeurs itinérants. Il est toujours préférable de se référer à des entrepreneurs locaux et de demander plusieurs soumissions pour avoir accès à une analyse juste et à plusieurs options lorsqu’une action est nécessaire.
La vente itinérante et le télémarketing, un fléau!
Usant de stratégies similaires à celle des vendeurs de thermopompes, les citoyens sont ciblés par les vendeurs et souvent rejoints d’abord par téléphone. Les agents promettent alors une inspection gratuite pour évaluer l’efficacité énergétique des habitations, l’accès à des subventions gouvernementales et à des rabais qu’ils promettent avantageux. Si le consommateur montre un peu d’ouverture, le rendez-vous avec un vendeur est fixé au lendemain et souvent les travaux commencent immédiatement lorsque le contrat est signé.
Heureusement pour les consommateurs, des recours sont possibles grâce à la Loi sur la protection du consommateur (LPC). L’ACEF-ABE accompagne gratuitement plus d’une quarantaine de familles dans des démarches de contestation liées à la vente itinérante malhonnête.
L’ACEF encourage les gens à être prudents et, en cas de doute, à contacter leur ACEF pour s’informer sur les éventuels recours. Il faut savoir que les consommateurs peuvent annuler une vente faite en porte à porte dans un délai de 10 jours, sans conséquences, et ce même si les travaux sont déjà effectués. Au-delà de ce délai, d’autres recours existent pour lesquels ils peuvent être accompagnés.
Source : François Décary
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