Le Cantonnier – Journal communautaire : Disraeli, Coleraine Un journal communautaire qui nous rassemble
par Jean Boilard et l’aide de l’intelligence artificielle.
Des citoyens de Saint-Joseph-de-Coleraine ont vivement contesté le projet immobilier de 30 millions $ au lac Caribou lors d’une séance d’information le 16 décembre. Manque de transparence, consultation tardive et absence d’acceptabilité sociale ont alimenté les tensions.
L’Association du lac Caribou et le comité de mobilisation ont dénoncé une démarche précipitée et opaque. « Nous avons reçu les rapports la veille ou le lendemain des rencontres. Comment pouvons-nous nous préparer? », a fustigé Josiane Goudreau du comité. Plusieurs citoyens ont critiqué l’absence de consultation en amont, estimant que les décisions étaient déjà prises.
Catherine Beaudoin, de l’Association du lac Caribou, a dénoncé un processus fermé où seuls les plus nantis pourraient accéder aux terrains, excluant les familles locales. « Il est faux de prétendre que cela bénéficiera à toute la municipalité », a-t-elle affirmé.
Les inquiétudes sont renforcées par les conclusions du rapport RAPPEL sur la qualité de l’eau du lac Caribou. Les analyses indiquent que le plan d’eau se trouve dans un état de vieillissement intermédiaire-avancé, signe que l’écosystème est déjà fragilisé. Les citoyens craignent que le projet de développement accélère son eutrophisation, mettant en péril la faune aquatique et la qualité de l’eau.
Le maire Gaston Nadeau a défendu la démarche, affirmant que « rien n’est encore décidé » et promettant une nouvelle réunion après les Fêtes. Cependant, il a exclu tout référendum, renforçant le sentiment d’impuissance des citoyens.
Le promoteur André Bernard a souligné des améliorations écologiques au projet, mais son argument n’a pas dissipé les doutes. Guy Bérard, président de la Société Asbestos, a rappelé que le projet aurait pu avancer sans consultation, ce qui a accentué l’impression d’un passage en force.
Malgré les promesses d’ouverture, les résidents restent mobilisés, refusant un projet perçu comme imposé, au détriment de l’environnement et de l’acceptation sociale.
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