Au siècle dernier, au début des années 80, André Gosselin arborait une vieille bannière, celle de la défunte « Radio Shack ». Appelé au secours, car les petites oreilles de mon téléviseur captaient surtout de la neige, André grimpait hardiment sur ma toiture pour y fixer une magnifique antenne : de mon lointain Stratford, il m’a rebranché avec les images du monde. Ce jeune homme affable, ouvert et accueillant avait déjà capté ma sympathie.
Plus tard, en 2009, un gigantesque pin penchant menaçait ma demeure de Paroisse de Disraeli. Le maire en personne, ce cher André, arborait aussi une bannière d’émondeur : il est venu terrasser la menace avec dextérité, ne manquant pas, au passage, de me raconter les secrets et pratiques d’un émondeur respectueux de la nature.
Je vous raconte tout cela parce que son décès m’a touché et que je veux partager mes souvenirs de cet homme attachant, au calme qui rayonnait la sérénité. Il s’est dévoué pour ses concitoyens au fil des décennies, mais il savait aussi rejoindre les gens d’un regard légèrement penché, discret, attachant.
Salut, André !
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