À l’occasion de son passage aux auditions publiques portant sur le projet de loi no 130, le Regroupement provincial des comités des usagers (RPCU), interpelle le gouvernement afin qu’il revoie l’organisation de l’accompagnement des usagers qui portent plainte.
« Les usagers du réseau québécois de la santé et des services sociaux ont besoin d’être informés à propos de leurs droits et d’être accompagnés s’ils ont une insatisfaction à l’endroit des soins et des services reçus. […] C’est exactement le mandat des comités des usagers. Or, le gouvernement duplique le mandat des comités reconnus par la Loi en finançant des organismes régionaux pour faire exactement la même chose. Pire encore, le coût de l’accompagnement par ces organismes est sept fois plus élevé que s’il était réalisé par des comités des usagers ou des comités de résidents. Dans le contexte actuel, de telles dépenses sont injustifiables. », déclare M. Pierre Blain, directeur général du RPCU.
Selon les données du RPCU, le coût d’un accompagnement par un organisme régional est de près de 700 $, alors qu’il est de moins de 100 $ pour un comité. Le RPCU recommande donc aux parlementaires d’amender le projet de loi no 130 pour retirer l’article 76.6 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux.
Concernant les autres dispositions du projet de loi no 130, le RPCU considère qu’elles ouvrent la porte à un meilleur accès aux services en donnant aux conseils d’administration des établissements les moyens qu’ils n’ont jamais eus pour une meilleure gestion des obligations du corps médical. Le RPCU accorde son appui au projet de loi no 130 et aux objectifs qu’il vise.
Source : RPCU
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