Steven Laprise honoré par la FQM !
Par Ronald Martel
Steven Laprise entamera, en 2025, sa 35e année de service au sein de sa municipalité, Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfetown, située non loin de Disraeli. L’ancien nom d’origine du Canton de Wolfestown a été ajouté à l’appellation Saint-Jacques-le-Majeur, en 2009, année de célébration de son centenaire de fondation.
Le sympathique maire de cette petite municipalité de 198 citoyen(ne)s a commencé sa carrière d’élu par deux mandats de conseiller municipal, de 1991 à 1997, suivis par 27 ans comme premier magistrat, de 1997 à aujourd’hui.
La Fédération québécoise des municipalités (FQM) vient de reconnaître son dévouement exceptionnel, lors d’un gala tenu en septembre dernier au Centre des congrès de Québec, en lui remettant un Prix Méritas 2024 bien mérité. Cela vaut la peine de citer la mention honorifique figurant sur la plaque qu’il a reçue : « Œuvrer dans le monde municipal pendant 30 ans, c’est un engagement dont vous pouvez être fier et, par ce Méritas, la Fédération québécoise des municipalités reconnaît publiquement votre apport au développement de votre milieu. »
Il ne faut pas se méprendre : les élus des petites municipalités font face aux mêmes responsabilités et fonctions, en gros, que ceux des grandes métropoles et des autres municipalités moyennes. Diffèrent seulement les dimensions des infrastructures, l’ampleur des défis, les chiffres en moins aux budgets et les restrictions aux ambitions. Le dévouement, l’engagement et le temps consacré aux nombreuses fonctions se ressemblent étrangement.
Volubile, M. Laprise parle volontiers de ses motivations profondes quant à sa vie politique, qui lui viennent de son père et de son grand-père, impliqués en politique : « Même quand j’étais jeune, j’écoutais les nouvelles, comme eux qui aimaient la politique et s’y impliquaient. Ce que Réal Caouette disait, c’était fascinant ! J’étais devenu un peu rebelle, avec le temps. J’écoutais les émissions de télé avec des héros comme Zorro, Robin des Bois, Davy Crockett, et les films western avec des cowboys redresseurs de torts. J’aurais voulu les suivre… », rappelle-t-il en riant.
« J’aimais ça la politique. J’ai voulu en faire, pour changer et améliorer les affaires ! J’aime dire mon opinion, j’ai toujours été têtu ! », affirme-t-il avec toute la bonhommie qu’on lui connaît. « Et j’ai lu plusieurs biographies de sportifs, comme celle de Maurice Richard, un vrai héros québécois. Comme lui, si tu crois à quelque chose, vas-y, fonce ! »
Il admet aussi que la vie de famille d’un politicien représente un vrai défi, que c’est difficile à conjuguer avec toutes les obligations. Et que dire des moments de loisirs, plutôt toujours restreints. Ce qui doit amener un maire comme M. Laprise à compter sur une équipe municipale tissée serrée, de même que sur le support au moins moral d’une conjointe et de ses enfants tout à fait compréhensifs ! À ce chapitre, il peut compter sur le support de son épouse Nicole, depuis 47 ans, et de ses deux filles qui l’ont toujours aidé et encouragé, selon ses dires !
Steven Laprise, un homme occupé, trouve quand même le temps pour effectuer du bénévolat. Entre autres, il agit depuis 18 ans comme caricaturiste au journal Le Cantonnier, pour lequel il vient de terminer une implication d’une douzaine d’années au CA de cet organisme à but non lucratif (OBNL).
D’où lui vient cette passion pour la caricature ? « J’aimais beaucoup le dessin, quand j’étais jeune. En secondaire IV, j’ai collaboré au journal étudiant. J’ai alors eu le goût de faire de la bande dessinée et de la caricature ensuite. »
Il s’est également impliqué, par le passé, dans le domaine du théâtre amateur, pour une troupe locale. Il prolonge aussi son bénévolat en s’impliquant régulièrement, lors des activités organisées par les loisirs municipaux.
Bravo et félicitations, M. Laprise !
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