Le Conseil municipal de la Ville de Disraeli a procédé à l’adoption de son budget pour l’exercice financier 2018 lors d’une séance spéciale dans la soirée du 20 décembre 2017.
Le budget équilibré prévoit des revenus et des dépenses totalisant 4,145M. En comparaison, celui de 2017 s’élevait à 3,774M. Les taxes foncières s’élevant approximativement à 3,1M s’avèrent la principale source de revenu. Dans la colonne des dépenses, deux postes que sont la sécurité publique (368 080$) et les loisirs et culture (888 041$) affichent une hausse significative.
L’impact de ce budget en hausse se répercute évidemment sur la tarification. Selon le document confectionné par la direction générale de la Ville, le taux de base (0.78$/100$) et le taux varié (1.22$/100$) demeurent les mêmes qu’en 2017. La sécurité publique coûtera cependant plus cher au contribuable ainsi que le service de la dette à l’ensemble; toutefois ce dernier présente une baisse par secteur (ch. de la Coop). Les taxes de services (aqueduc/égout et ordures/récupération) ne bougent pas.
Par ailleurs, le nouveau rôle triennal d’évaluation haussant la valeur foncière de la corporation municipale de 141M à 153M s’appliquera et gonflera dans les faits la facture des contribuables. Le contexte inflationniste oblige pratiquement les élus à grimper dans l’échelle…
Dette
Le service de la dette drainera en versements de capital la somme de 379 656$ et des intérêts sur la dette au montant de 222 237$. Mais après certaines déductions telles la part des municipalités impliquées dans le suivi du site d’enfouissement, il en coûtera finalement 505 406$ à la Ville. En incluant le règlement d’emprunt de la nouvelle usine de traitement de l’eau potable, le montant global de la dette se chiffre à 13,1M. Cette somme représenterait environ 3% de la valeur foncière taxable. «Ce n’est pas catastrophique loin de là» estime le directeur-général et secrétaire-trésorier Patrice Bissonnette.
Concrètement, à titre d’exemple, un propriétaire d’une résidence évaluée à 100 000$ devra acquitter un compte de taxes s’élevant à 1 836.30$, soit 28.24$ de plus que l’an passé.
Immobilisations
On ne pourra pas reprocher un manque de transparence et de vision aux administrateurs quand on prend connaissance du programme triennal d’immobilisations contenu dans la présentation du budget. Ainsi, pour les années 2018-2019 et 2020, on prévoit investir dans la réfection de plusieurs rues et infrastructures (4M), des rénovations au garage municipal et à l’hôtel de Ville, et dans l’équipement roulant à la voirie municipale. En tout, quelque 6,755M. Les travaux d’infrastructures des rues ne seront cependant réalisés qu’à la condition d’obtenir une aide financière gouvernementale.
Commentaires
Selon l’avis du directeur général, la Ville se trouve dans une très belle situation financière. «C’est un beau budget. On fait des efforts constants, et on réussit à réaliser des projets majeurs», plaide-t-il. Aux yeux du maire Jacques Lessard, ce budget équilibré représente un beau défi eu égard aux chantiers projetés dans les prochains exercices financiers.
- Sculpture sur neige à Saint-Jacques-le-Majeur - 10 février 2024
- Hommage à un témoin - 10 février 2024
- Sainte Luce devra être patiente - 21 décembre 2023