05 – Tremblement de vivre

2024, nous irons là où le possible peut ouvrir le monde.

Comme une rivière dans son lit, on se laissera bercer sur le dos en se gardant alerte pour ne pas perdre la racine.

2024, les oiseaux ont faim de vivre, de semer des nids d’amour.

Le chat n’attend que ça, c’est la vie, c’est sa vie.

Nous nous protégeons en nommant les émotions à ciel de peau.

Il y a encore et toujours les guerres.

Et pour pratiquer la chose, ils font des boums–boums pour tester le mal.

Ha ! la vie du grand rire, des grands pleurs, la vie, la vie.

L’intrigant manège des allers-retours…

2024, je suis né sur une étoile imparfaite avec un bouquet d’amour dans mon soulier gauche.

Le droit, il a fallu lui donner des eaux de source pour lui réapprendre à danser.

Car quand j’étais tout petit, petit–petit, on m’a mis dans un coin.

Il a fallu attendre, attendre… mais un soir venu, le monde a changé dans ma main.

J’ai suivi l’autre main pour réapprendre à dessiner des anges encourageants.

La terre tourne sur un frisson de fragilité.

J’ai la chance de porter un rêve à l’épiphanie de mes alentours.

J’ai pêché un buffet d’amour, car ma porte, elle était grande sur un rocher géant tout près de la mer.

2024, la source, le mouvement du marcheur, la main dans la main pour avancer mieux.

Marcher aux pas de l’enfance, au secret de l’abîme qui cherche son issue.

Il était une fois 2024, celui d’inventer le monde, le nôtre, le fabuleux.

Renaissance pour la route à dessiner la maison accessible.

Créer sa vie, dans la vie.

Tu peux culbuter, c’est humain, ça aussi.

Tu peux culbuter pour réapprendre à remonter des escaliers.

L’escalade, un étonnant bâton de vivre.

2024, au sommet du mont pour regarder en soi plus loin.

Nous ne sommes pas seuls ni invisibles.

Nous sommes vrais. Vrais et vivants.

Joyeuse escalade sur 2024, le mont de tout ton TOI.

Bonne route