Oser écrire

J’ai toujours trouvé ça difficile, écrire. Enfant, les livres n’étaient pas nombreux dans la maison. À l’école, j’aimais davantage les activités physiques et les travaux pratiques dans lesquels je me sentais évidemment plus habile. Papier et crayons s’associaient aux devoirs plutôt qu’au plaisir.

Puis, le théâtre est entré dans ma vie. J’ai appris à lire différemment. J’ai appris à parler, à exprimer les sentiments. La lecture est devenue une façon de saisir l’âme d’autrui et de mieux connaître la mienne.

Mais écrire demeurait difficile. En effet, comment pouvais-je parvenir à écrire aussi bien que ce que je lisais ? Je ne me sentais pas à l’aise d’oser le faire. Mais j’ai commencé à écrire simplement pour moi, pour exprimer mes émotions, pour les libérer, mieux les comprendre. Constat : ça m’a fait du bien.

Puis, je me suis décidé à écrire pour partager mes idées et mes pensées. Ça me permettait d’être présent aux autres quand je ne pouvais être là. Écrire une lettre, écrire une carte de souhaits, écrire un courriel à un ami, écrire pour donner des nouvelles ou simplement pour le plaisir de forger une pensée.

Quand Jean-Denis Grimard m’a offert la possibilité d’écrire pour le journal communautaire Le Cantonnier, je me suis dit : « Il y a tellement de gens bien instruits qui écrivent si bien dans Le Cantonnier, ai-je assez de compétences pour écrire moi aussi dans un journal ? » Mon vieux réflexe de « comment parvenir à écrire aussi bien » reprenait le dessus.

Mais, à l’exercice, je me suis rendu compte qu’il y avait toute une équipe de gens à compétences complémentaires disponibles pour nous aider à écrire. Au fil des années, j’ai appris à écrire de mieux en mieux et avec de plus en plus d’assurance et de plaisir. Faut-il le rappeler, écrire est un apprentissage continu, la vie durant.

Il faut oser écrire, malgré ses craintes. Le Cantonnier nous offre la possibilité de partager notre quotidien avec la communauté. Notre journal communautaire parle de nous, ce qu’on ne trouve pas ailleurs, du moins rarement. Les nouvelles sont de nous, sur format papier et format Web.

C’est un rendez-vous mensuel à ne pas manquer.
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Ou pour s’informer des beautés de notre communauté.

Alors, osons écrire. On s’passe le mot.

Jacques Beaudet

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