L’exposition au bruit dans le cadre du travail augmente les risques de surdité professionnelle. Cette condition est irréversible et elle affecte les travailleurs dans leur vie professionnelle et personnelle. Il est essentiel de tout mettre en œuvre pour prévenir son apparition.
Ressentez-vous un acouphène ou encore une diminution de votre audition à la fin d’un quart de travail ? Si oui, il se peut que votre environnement de travail présente un niveau de bruit suffisamment élevé pour avoir de graves impacts sur votre audition.
Une exposition constante à des bruits forts peut endommager les cellules ciliées (cellules auditives sensorielles). Une fois ces cellules abîmées, elles ne peuvent plus être réparées, ce qui peut entraîner une surdité de perception. Ce trouble auditif est caractérisé par une transmission adéquate des sons (entendre), mais une perception défectueuse des mots (comprendre).
Ouverture d’un dossier à la CNESST
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST) peut prendre en charge le coût pour l’obtention, l’entretien et la réparation de vos appareils auditifs.
La CNESST doit d’abord reconnaître que votre surdité est liée à une exposition au bruit dans le cadre de votre emploi. Les travailleurs doivent avoir cotisé à la CNESST pour être admissibles. Comme les démarches administratives sont parfois complexes, des professionnels exerçant au sein des cliniques auditives peuvent vous accompagner.
Si vous travaillez ou avez travaillé dans un environnement bruyant, il est possible de prendre rendez-vous pour une consultation en santé auditive sans frais en clinique.
Source : Christophe Grenier, audioprothésiste
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