12 avril
Un royaume s’effondre
L’hiver se retire
V’là l’bon vent
Le vent joli
Qui appelle des êtres neufs
Avec ou sans coquille.
Il y aura mille et un nouveaux baptisés
Dans les champs et les rivières,
Dans les boisés et les prés.
La terre devenant reliquaire de Beauté,
Les cieux ouverts répandant la vie chantante, la vie montante,
La vie bénie.
Il n’y a qu’à s’assoir sur son perron
Et nous voilà ressuscités.
V’là l’bon vent
Le joli vent
Nous désencombrant
De nos peaux mortes et amollies,
Emmêlant nos cheveux,
Nous fabriquant des airs glorieux,
Redonnant l’ardeur à nos cœurs évanouis
Devant l’âtre désormais éteint.
Nous brûlerons d’un autre feu
Mes amis.
Nous roulons droit sur la Saint-Jean-Baptiste
Millepertuis fleuri
Et fraises fraîchement cueillies.
Bouches barbouillées,
Amitiés retrouvées,
Maisons désertées.
V’là l’bon vent
Le joli vent
Celui qui connaît mon nom
Je suis sa mie
Bienheureuse sur ma montagne
Visitée
Arrosée
Guérie.
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