Sainte Luce devra être patiente

Le président du cabinet de campagne de la Grande Quête, M. Hugues Vaillancourt, et le nouveau curé de la Paroisse Saint-André-Bessette, l’abbé Louis-Philippe Provost, ont récemment cosigné un document dressant un état de situation dans le dossier de la restauration de l’église Sainte-Luce de Disraeli.

Grande Quête

Il faut se souvenir que le début de ce projet remonte à l’année 2019 alors qu’une première opération consistant en une sollicitation populaire (Grande Quête) fut couronnée d’un vif succès avec la somme 949000 $ à ce jour. Outre le fait que cette cagnotte démontrait hors de tout doute l’appui de la communauté, elle garantissait la part requise (30 %) dans le processus d’obtention des subventions en provenance du Conseil de Patrimoine du Québec (CPRQ).

Retards

Toutefois, le rythme du chantier rencontre plusieurs difficultés que les prévisions des experts n’avaient pas nécessairement identifiées. Plusieurs retards dans l’exécution sont dus à la bureaucratie, aux exigences des appels d’offres, au manque d’entrepreneur, et à l’urgence de sécurisation du clocher. Voilà qui explique l’absence des travailleurs dans les saisons favorables.

Effectivement, la durée du chantier s’étirera sur un plus grand nombre d’années que celle estimée candidement au départ dans l’enthousiasme chez les paroissiens, les experts et les promoteurs.

Vocation

«Avec la mise à jour des coûts de restauration, à la suite des différentes analyses et études, la restauration complète de l’enveloppe de l’église est maintenant estimée à plus de 5 M$», révèlent les signataires. À leur avis, «une démarche auprès du gouvernement du Québec sera entreprise afin d’obtenir une subvention pour la totalité des travaux».

D’ailleurs, le CPRQ a indiqué «que toutes les avenues de développement et de mise en valeur de l’église devaient être envisagées pour recevoir des subventions». Dans ce sens, l’église Sainte-Luce, bientôt centenaire, s’avère un bien patrimonial dont l’usage communautaire peut s’élargir au-delà de sa fonction culturelle et liturgique, rejoignant ainsi l’argumentaire de ceux qui militent en faveur du multifonctionnalisme de l’édifice. À cette fin, «la communauté sera consultée pour connaître les besoins locaux et régionaux qui pourraient s’intégrer à l’église tout en y conservant obligatoirement un lieu culte», annoncent les auteurs du communiqué.

Un beau défi qu’est celui de la restauration de l’église Sainte-Luce de Disraeli que doivent relever les membres du conseil de la Fabrique Saint-André-Bessette en cette modernité!

Jean-Denis Grimard
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