Jeux du Québec 2018: Toute une organisation !

Du 27 juillet au 4 août, 18 disciplines furent présentées à la 53e Finale des Jeux du Québec — Thetford 2018. Ce sont plus de 3 700 athlètes et 1 000 accompagnateurs, provenant de 19 régions, qui y ont participé.

D’abord, dans un premier bloc du 27 au 30 juillet, ce fut l’athlétisme, le baseball, le golf, le tir à l’arc, le triathlon, le volleyball et le vélo de montagne. Puis, un deuxième bloc de compétition fit place au basketball, au cyclisme, à la natation, à la natation en eau libre, au soccer, au tennis, à la voile et au volleyball de plage à partir du 31 juillet.

Organiser les Jeux du Québec, ce n’est pas seulement s’occuper de la planification des compétitions, c’est aussi mettre en œuvre une gigantesque organisation pour transporter, héberger et nourrir cette marée humaine.

Transporter
Il fallait s’assurer de transporter à temps les athlètes aux sites de compétition. Au total, plus d’une cinquantaine de chauffeurs ont été impliqués dans le transport des athlètes.

Les premiers chauffeurs commençaient leur quart à 5 h 45 en transportant les jeunes athlètes à leur site d’alimentation. Par la suite, les athlètes étaient menés à leur site de compétition. En cours de journée, certains étaient transportés à nouveau pour une période de repos. Enfin, ils étaient ramenés à leur site d’alimentation. Il y avait ensuite les circuits de soirée qui se terminaient la plupart à 21 h 30. Le dernier chauffeur terminait son quart vers 22 h.

Les journées pouvaient donc être longues pour les chauffeurs d’autobus.

Héberger
Il s’agissait d’accueillir et d’héberger l’ensemble des délégations, autant les athlètes que les coachs et les chargés de mission.

Au total, 5000 personnes furent hébergées durant la Finale des Jeux, soit 2500 personnes par bloc. Dix sites d’hébergement ont été utilisés, principalement des écoles, dont la Polyvalente de Thetford Mines qui a accueilli cinq délégations. Le comité d’organisation s’occupait de regrouper les délégations sous un même toit et les délégations, elles, s’arrangeaient ensuite avec les locaux mis à leur disposition pour regrouper les athlètes par sports.

Chaque site d’hébergement pouvait compter sur la présence d’un chef de site et de bénévoles pour assurer la sécurité des délégations et de leurs effets personnels. Dès 5 h 30, les bénévoles déverrouillaient les dortoirs et restaient présents jusqu’au départ des délégations, soit autour de 9 h. Par la suite, les hébergements étaient verrouillés pour la journée jusqu’à 16 h. Les bénévoles pouvaient alors retourner chez eux ou s’impliquer sur d’autres sites. À 16 h, ils étaient de retour pour déverrouiller les locaux.

Ce n’est qu’à 22 h, heure du couvre-feu, que les dortoirs étaient verrouillés pour la nuit. Une agence de sécurité prenait la relève jusqu’au petit matin.

Nourrir
C’est connu, des ados, ça mange beaucoup. Alors, imaginez que ces ados soient des athlètes et qu’il y en ait des milliers…

Le défi était de s’assurer que les athlètes puissent recevoir chaque jour tout l’apport calorique dont ils avaient besoin pour performer. Pour ce faire, il avait été décidé de rompre avec les habitudes. Ainsi, plutôt que de servir les repas aux athlètes, c’était eux qui composaient leurs plats, en quantité et en contenu. L’équipe avait pour slogan : « Tu prends ce que tu manges et tu manges ce que tu prends ». On ne peut que saluer cette action éducative.

L’alimentation en chiffres et en bref :

  • 2 300 repas servis 3 fois par jour durant 9 jours
  • 25 000 berlingots de lait
  • 20 000 boîtes de lait au chocolat
  • 20 000 portions de yogourt
  • 100 000 boîtes de jus
  • 15 000 contenants de yogourt à boire
  • 60 000 collations (biscuits, barres tendres, etc.)
  • 70 repas spéciaux hypoallergènes

Le petit déjeuner débute à 6 h et le souper prend fin à 20 h 30.

Un don de 5 000 $ en viande de porc par les Éleveurs de porcs des Deux Rives a contribué à nourrir athlètes et accompagnateurs. M. Daniel Beaudoin, producteur porcin de Saint-Julien et administrateur des Éleveurs de porcs des Deux Rives, était leur porte-parole.

Source : Journal des Jeux — Le Sprint

À propos Jacques Beaudet

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