La Coop SJM se heurte à l’appareil gouvernemental

Maintenant que la réalisation d’un réseau de fibre optique sur le territoire de la municipalité de Saint-Jacques-le-Majeur est complétée et que sa gestion est assurée par la Coop SJM (Saint-Jacques-le-Majeur), présidée par M. Marc-André Grenier, ce dernier entreprend une nouvelle démarche qui lui permettra de clore cet épisode, à savoir le volet financier, lequel semble vouloir lui causer des problèmes.

Finance

Non pas que la Coop risque une prochaine faillite puisqu’elle est en opération et dessert avec succès 139 abonnés satisfaits du service. C’est plutôt le refus à sa demande de subvention alors qu’un actuel programme gouvernemental offre son aide à des entreprises de services pour couvrir des zones orphelines. L’obtention de cette assistance soulagerait évidemment la dette. « On veut être remboursé au même niveau que les grosses compagnies », précise le président, M. Marc-André Grenier. « On a essuyé un refus dans notre désir de rencontre avec la députée Isabelle Lecours et notre demande d’aide sous prétexte que ce n’était pas dans le programme. » Pourtant, le président et le conseil de la Coop affirment connaître l’identité d’une vingtaine de municipalités estriennes qui ont profité de ce plan.

Rappel

Il faut se rappeler que, las d’attendre la concrétisation des promesses gouvernementales d’acheminement de la fibre optique dans les zones rurales dont la leur, des citoyen(ne)s de la municipalité de Saint-Jacques-le-Majeur avaient décidé de prendre les devants dans ce dossier avec l’appui de leurs élu(e)s locaux et de la MRC des Appalaches. Dès 2017, le groupe de volontaires bénévoles constituait son cadre juridique de « Coop SJM » et se mettait à l’œuvre : recherche de financement, négociation pour des serveurs et des équipements, achat et installation, enregistrement des clients, etc. C’est une réussite, car la Coop SJM a sa clientèle sur son territoire. « On ne lâchera pas ; c’est injuste et on est déçu du manque d’appui à ce niveau. C’est comme si on était pénalisé du fait qu’on se soit pris en main. Au moins pour l’instant, grâce à l’implication du bénévolat, on deviendra propriétaires ! »