Brigitte Fortin en communion avec la communauté de Lambton

Brigitte Fortin en communion avec la communauté de Lambton

Par Sylvie Veilleux

 

Depuis toujours, le besoin d’entrer en communication anime la vie de madame Brigitte Fortin-Caldwell. Diplômée en Théatre et Musique de l’Université Bishop, parfaite bilingue, elle se retrouve à Lambton au début des années 1980. Madame Fortin s’investit à fond dans ce qui fait vibrer ses cordes sensibles : musique, communication, nourriture, plaisir, besoins à combler. Elle est devenue au fil des années une maille incontournable du filet social communautaire de cette municipalité. « Tout le monde aime Brigitte m’a affirmé une de ses amies d’enfance. »

 

Petite-fille de Florian Fortin, directeur du journal La Tribune dans les années 1920, fille du célèbre médecin de famille Louis Joseph Fortin, Brigitte Fortin et sa famille viennent s’installer dans la région à l’occasion de la maladie de sa mère, Françoise Fortin. Puis, l’entrée à l’école de ses deux garçons l’amène à s’impliquer dans le milieu scolaire. C’est ainsi que débute sa communion à la communauté. 

 

Rendre service, mettre ses compétences et connaissances à profit et avoir du plaisir, voilà ce qui l’a conduite avec ses ami.e.s à donner près de vingt représentations de l’opéra Notre-Dame-de-Paris une peu avant l’an 2000. Le tout, pour amasser des fonds pour la fabrique de l’église St-Vital de Lambton. Madame Fortin a occupé le poste de présidente de celle-ci de 2005 à 2015. Garder ce temple «vivant» la tient toujours à cœur : elle y joue de l’orgue et fait partie de la chorale qui la fait résonner.

 

La curiosité, la débrouillardise et le plaisir de travailler ont amené madame Fortin à occuper un emploi dans le secteur de la machinerie agricole où elle a excellé puis, dans l’exportation des sapins de Noël. Bilingue, Señora Brigitte a appris l’espagnol et est devenue la personne responsable d’accueillir annuellement une quinzaine de travailleurs mexicains saisonniers de cette dernière entreprise. Entrer en communication avec ces personnes et garder le contact lui procurent une joie profonde. Elle continue de le faire même si elle a pris sa retraite, il y a quelques années. « C’est beau et bon de s’ouvrir à l’autre. Nous sommes toutes et tous des temples, il faut laisser les gens y entrer.»

 

Femme bienveillante, Brigitte Fortin demandera de vos nouvelles si elle remarque votre absence lors d’activités communautaires. « C’est ça communier à la communauté ! me répètera en fin d’entrevue soulignant qu’elle n’aime pas être mise à l’avant. Et pourtant à Lambton,tout le monde la connaît et l’apprécie.