Diminution du risque de décrochage scolaire
Par Ronald Martel
Dans la région de Chaudière-Appalaches, le risque de décrochage scolaire chez les jeunes a beaucoup diminué, grâce aux Partenaires pour la réussite éducative (PRÉCA). Les statistiques le démontrent.
Cependant, des préoccupations persistent quant à la persévérance scolaire après le dévoilement, à la fin de l’année 2024, des résultats de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2022-2023 (EQSJS). Dans la cohorte 2023, 3800 jeunes ont terminé le secondaire. Parmi eux par contre, 10,4 %, soit 394, sont sortis sans diplôme ni qualification, ce qui est jugé considérable. Presque un garçon sur 5 (17,9 %) accuse un retard à l’entrée du secondaire, taux supérieur à la moyenne québécoise (13,5 %).
Selon l’EQSJS, plus des deux tiers (68,1 %) des élèves du secondaire de Chaudière-Appalaches ont travaillé durant l’année scolaire. C’est en diminution par rapport à 2016-2017, mais le taux de travail des jeunes, dont plusieurs travaillent de 11 à 15 heures par semaine, reste plus élevé que la moyenne du reste de la province (50,6 %). Une tendance préoccupante, quand on sait que ceux qui travaillent plus de 15 heures par semaine ont un faible attrait pour l’école et rapportent plus souvent souffrir d’anxiété ou de dépression. Leur estime de soi marque également une baisse notable.
Donc, malgré la diminution de l’indice de décrochage scolaire, continuer à soutenir les jeunes en difficulté, en les aidant à surmonter les défis qui s’offrent à eux, reste absolument nécessaire.
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