La Ville de Disraeli adopte une politique d’achat local

La Ville de Disraeli a adopté une politique d’achat local pour les contrats de moins de 25 000 $ afin d’encourager les fournisseurs locaux et régionaux de la MRC des Appalaches. « Depuis cette pandémie, il est important plus que jamais de soutenir nos commerçants et nos entreprises. Comme la Ville accorde de nombreux contrats, nous pouvons les aider », a déclaré le maire de la Ville de Disraeli, Jacques Lessard.

Le maire explique qu’ainsi la Ville de Disraeli peut adjuger un contrat par préférence au fournisseur local, pourvu que le prix n’excède pas de plus de 10 % l’offre conforme la plus basse d’un fournisseur provenant de l’extérieur de la Ville. « S’il n’est pas possible d’obtenir une offre d’un fournisseur du territoire de la Ville de Disraeli, l’achat local est alors défini par l’octroi d’un contrat à un fournisseur du territoire de la MRC des Appalaches, pourvu que le prix du contrat dans ce cas n’excède pas plus de 5 % », a ajouté Jacques Lessard.

Plusieurs citoyens occupent un emploi ou possèdent des entreprises dans des municipalités voisines comprises dans la MRC des Appalaches. Pour cette raison, la Ville de Disraeli a voulu étendre sa politique d’achat local à la région. « Toutes les municipalités sont interreliées entre elles. Si une ne va pas bien, nous non plus ! Il faut nous soutenir entre nous ! », a conclu le maire.

Le maire Jacques Lessard accompagné du président de la Chambre de commerce de Disraeli, Jean Boilard. Gracieuseté

Réaction
« La chambre de commerce de Disraeli (CCD) est heureuse et applaudit le changement dans la politique d’achat de la Municipalité de Disraeli favorisant l’achat local », a déclaré Jean Boilard, président de la CCD. Il précise ainsi sa pensée : « Comme président de la CCD, je n’ai jamais été en faveur d’une politique aveugle du plus bas soumissionnaire qui favorise des dérives et risques relatifs à la qualité, une pression indue sur les marges des soumissionnaires, un incitatif à générer des “extras”, un risque de collusion, etc. Cela amène des décisions qui nuisent au développement des compétences de proximité. Il est rationnel que nous considérions le développement de la communauté locale dans l’évaluation de nos achats. Dans une période d’engagement écologique, d’autosuffisance et de réduction de la pollution, la consommation locale reprend tout son sens ».

À propos Yves Lirette

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