Le cœur du secteur sud des Appalaches est en bonne santé !

Par Gérard Nadeau

Le mardi 15 novembre en soirée, j’ai assisté à l’événement portes ouvertes à la Polyvalente de Disraeli. Pour les jeunes de sixième année des écoles primaires de la région accompagnés de leurs parents, cette soirée était l’occasion idéale de se familiariser avec la future étape de leur parcours étudiant que sera l’école secondaire.

Dans l’auditorium bondé, il était épatant de voir le directeur général, entouré des responsables des programmes particuliers, expliquer comment la vie à la polyvalente pouvait être plus qu’une simple question d’apprentissage scolaire. Le hockey, les arts du cirque, le théâtre, le plein air, les arts plastiques et le Lab créatif ont été présentés par des responsables de programmes passionnés et encouragés par leur directeur. Par la suite, une visite des locaux a donné l’occasion de visualiser, démonstration à l’appui, les différents équipements qui supportent les programmes particuliers et les activités parascolaires offertes gratuitement aux élèves. Et c’est sans compter la pléiade de services aux étudiants élaborés afin d’améliorer leur parcours éducatif, dans cette période charnière de leur vie où ces derniers traversent leur adolescence, souvent marquée par des questionnements et des aléas de passage.

L’éducation est le moteur qui permet à une population d’évoluer, et la polyvalente en est le cœur, car elle permet aux jeunes de se souder à leur région pendant qu’ils se préparent à débuter leur vie d’adulte. À ce titre, j’ai eu l’occasion de discuter avec un nouveau professeur et ancien élève de notre polyvalente que j’ai connu il y a quelques années, alors qu’il travaillait dans un restaurant de Disraeli pendant ses études. Il habite maintenant à Thetford Mines avec sa conjointe et, à la fin de ses études, il avait le choix de travailler dans une polyvalente tout près de sa résidence, mais il a choisi de le faire à Disraeli. Une autre belle histoire pour notre secteur. À l’aube de mon adolescence, il y a plus de 55 ans, si j’avais eu l’occasion d’étudier dans une polyvalente comme la nôtre, je n’aurais certainement pas choisi l’école privée.

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