Les partys de bureau
AGIR AVANT QUE ÇA DÉGÉNÈRE
Disons-le tout de suite, les droits et obligations de l’employeur et du salarié sont les mêmes, en période des fêtes, que le reste de l’année. Et c’est aussi valable lors des « partys » d’entreprises. Il faut donc éviter que ça dégénère. Avoir trop bu n’est pas une excuse à un comportement répréhensible, peu importe la période.
L’employeur se doit de veiller à ce que ses employés se comportent de manière appropriée. Il a les mêmes obligations, peu importe que ce soit sur les lieux de travail ou à l’extérieur, du moment que l’activité en question soit liée au travail, et les « partys » de bureau en font partie. L’employeur a l’obligation de garantir un environnement sain et sécuritaire pour tous les salariés, autant physiquement que psychologiquement.
Le projet de loi 42, qui vise à protéger davantage les salariés contre le harcèlement psychologique et la violence à caractère sexuel, adopté en mars 2024, dont certaines clauses sont entrées en vigueur plus récemment, stipule que la politique de harcèlement couvre toutes les activités sociales d’une entreprise, les « partys » de bureau inclus. C’est pourquoi il importe de bien communiquer les règles de conduite à respecter et d’établir clairement ce qui est considéré comme inacceptable du point de vue légal.
Quant aux employés, c’est pareil, les droits et obligations de chacun et chacune restent les mêmes et l’employeur peut et doit même sévir. Cela pouvant aller jusqu’au renvoi. Et rappelez-vous : « J’avais trop bu ! »… Ce n’est pas une excuse.
- Tournoi provincial de Sherbrooke, victoire des Appalaches atome C-1 - 22 décembre 2024
- Les partys de bureau - 22 décembre 2024
- Les problèmes d’immigration : pas juste dans les grandes villes ! - 21 décembre 2024