Où le « Travail ensemble » prend toute la place !

Toute la journée semble facilitée, quand on la commence en rencontrant la mairesse de la Municipalité de la Paroisse de Disraeli, Jacynthe Patry, et son directeur général, Rock Sadoine ! Par la chaleur de leur accueil, leur positivisme et leur collaboration toute naturelle, on ne tarde pas à remarquer leur dynamisme et à se sentir accepté comme journaliste ! « On veut que ça se développe, on évolue, on avance… Nous avons un conseil municipal ouvert, on échange, on débat aussi, mais en fin de compte, on se rallie ! Tout ça, dans le respect, après les discussions, dans l’harmonie et dans la joie, on travaille tous ensemble, pour passer à travers toutes les situations », déclare la mairesse Patry avec tout l’enthousiasme d’une femme aguerrie, bien en contrôle de la situation.
Elle fait remarquer que sa municipalité ceinture Disraeli, comme un beigne, la ville n’ayant aucune autre voisine que la paroisse. Cette réalité dure depuis la fondation officielle de sa municipalité, en 1905, après une scission en 1904 à la suite de mésententes quant à l’entretien des chemins du territoire, autour du centre du village existant.
Les grands dossiers actuels gravitent autour du lac Aylmer, impliquant cinq municipalités en rapport avec les stations de lavage des bateaux, afin de contrer la progression du myriophylle à épis, une plante aquatique exotique envahissante, qui sévit dans une majorité des lacs québécois.
Un autre sujet apporte visiblement une bouffée de fierté au d. g. Sadoine et à sa mairesse, le développement en 2025 de la « forêt nourricière », un maillon important du sentier multifonctionnel qu’ils ont créé en collaboration avec d’autres conseils municipaux, à même les terrains riverains de la rivière Saint-François. Ils évoquent au passage la Journée trippante, une descente de la rivière sur plus de 9 km, en tubes soufflés. On y apprécie pour l’occasion le courant à partir du barrage Allard, à Saint-Joseph-de-Coleraine, dont la 40e édition a eu lieu en juillet 2024, avec un succès qui ne se dessouffle pas ! « De notre côté, on se permet de voir grand pour développer le sentier de l’autre côté de la rivière. On a construit une passerelle, du parc du Pouvoir jusqu’au sentier », indique Rock Sadoine.
« On caresse aussi le rêve d’une piste cyclable qui pourrait rejoindre Sherbrooke un jour, à partir de Coleraine, en passant par la paroisse ici, et Weedon plus loin, sur l’ancienne voie ferrée. Peut-être qu’avec l’esprit d’équipe que démontrent les d. g. de la région, il y aura de la synergie pour aider la région au complet à réaliser ce rêve », s’exclame Mme Patry avec entrain.
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