Retrouvailles des anciens de Shermag

Quelques anciens travailleurs de Shermag (Gracieuseté)

Par Daniel Blaser

Le vendredi 28 juillet 2023, quelques retraités de Shermag de Disraeli se rencontraient à l’Auberge de Saint-Fortunat. M. Serge Lapointe n’a pas ménagé ses efforts pour appeler ses ex-collègues, aidé par M. Steven Laprise. Malgré les pluies torrides et une chaleur suffocante, les retrouvailles se sont passées dans la bonne humeur.

Les souvenirs fusaient des deux côtés de la table, des fois par deux ou trois, et les discussions se chevauchaient en un chahut parfois incompréhensible. Il faut dire que cela faisait trois ans qu’ils ne s’étaient pas revus. M. Gérald Pouliot a raconté une de ses aventures : pendant qu’il s’occupait de la maintenance et de la ripe, il s’est retrouvé enseveli sous la ripe. Il m’a dit : « J’avais la job de merde » !, ce qu’a confirmé M. Gérard Bourque. M. David Daigle avait peur des morts, un jour qu’il travaillait à la ripe, ses collègues ont caché un mannequin dessous et, quand David l’a découvert, effrayé, il a pris la poudre d’escampette. Sur la chaîne de montage, quelle ne fut pas la surprise de M. Grenier quand il a mis la main sur la manivelle de sa machine et l’a découvert toute beurrée de graisse. Ou encore Gérard, qui a mis une barbotte dans le bassin de la chute d’eau.

Un accueil tout à fait particulier était réservé aux représentants du département des produits de la peinture. Quand un vendeur se présentait au département, il était reçu très poliment avec une poignée de main chaleureuse enduite de peinture, ou si un autre arrivait cravaté avec une attitude un peu hautaine, il se retrouvait avec sa cravate coupée. Le travail était toujours exécuté consciencieusement chez Shermag, et il serait trop long de raconter toutes les histoires, farces et attrapes entre tous ces joyeux lurons présents ce jour-là.

La soirée s’est prolongée sans compter pour fêter les anniversaires de Steven et Serge qui, par un heureux hasard, étaient la même journée que la rencontre. Tout ce monde fraternel est reparti comblé, avec une ferme promesse de continuer la nouvelle tradition et de se retrouver l’an prochain.

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