Réunis à Montréal, les membres de la Commission de l’environnement de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) ont fait le point sur les dossiers prioritaires pour les élues et élus locaux. Ils ont également profité de cette occasion pour désigner le maire de Victoriaville, monsieur André Bellavance, à titre de président de la commission.
D’entrée de jeu, Monsieur Bellavance a donné le ton aux travaux de la commission pour les prochains mois : « Plusieurs enjeux ont été soulevés, dont la protection des sources d’eau potable. Il est inadmissible pour les membres de la commission que la ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, madame Isabelle Melançon, maintienne le statu quo sur cet enjeu fondamental. Les gouvernements de proximité souhaitent pouvoir augmenter la distance séparatrice entre un site de forage d’hydrocarbures et un site de prélèvement d’eau potable : il faut pouvoir assurer la protection adéquate de nos communautés », a-t-il déclaré.
Loi sur la qualité de l’environnement
Les membres de la commission se sont montrés déçus que les municipalités soient assujetties aux mêmes règles que les promoteurs privés. Pourtant, les gouvernements de proximité disposent de compétences en matière de protection de l’environnement. Ils doivent être considérés comme des fiduciaires de la préservation de l’environnement. Ces projets de règlement auront pour effet de complexifier encore davantage un régime d’autorisation qui compromet trop souvent le développement des régions.
Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques
La Commission de l’environnement réitère son appui à la résolution adoptée à l’unanimité par le conseil d’administration de l’UMQ, en février dernier. Bien que les membres de la commission adhèrent aux objectifs de la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques, ils conviennent que la méthode de calcul actuelle de la compensation occasionne des effets qui vont à l’encontre des objectifs de la loi, notamment en favorisant l’étalement urbain, et engendre des coûts qui ne tiennent pas compte de la valeur environnementale des milieux humides et hydriques.
Source : UMQ
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