La Fédération de la relève agricole dévoile ses revendications

 

La Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ) et l’ensemble de ses syndicats régionaux ont dévoilé dix-neuf revendications pour que des réformes majeures viennent appuyer rapidement la prochaine génération d’agricultrices et d’agriculteurs d’ici.

La relève agricole de Chaudière-Appalaches est fière d’avoir participé à cette plateforme, et joint sa voix à l’ensemble des relèves de partout au Québec pour rappeler que l’autonomie alimentaire doit devenir une priorité au Québec. Pour y arriver, il est essentiel de soutenir la relève agricole de toutes les régions. « Alors que l’on parle de plus en plus d’autonomie alimentaire, de changements climatiques et de l’augmentation du prix des terres, la relève agricole reste dans l’angle mort des politiques. Pourtant, nous sommes en première ligne des décisions prises à Québec. C’est nous que ça impacte. Si ces dix-neuf demandes sont mises en place, c’est l’avenir de notre garde-manger qui sera assuré », mentionne Mme Andrée-Anne St-Pierre, présidente de la relève agricole de Chaudière-Appalaches et productrice en serre.

Les revendications de la FRAQ sont le fruit d’un travail de collaboration entre des jeunes de la relève et des spécialistes indépendants. Elle cumule non seulement les demandes présentées lors des congrès nationaux de l’organisation, mais est également le résultat de consultations tenues auprès des 8000 jeunes établis en agriculture partout au Québec, dont 21 % en Chaudière-Appalaches.

Par exemple, afin de favoriser la transmission des actifs à la prochaine génération d’agriculteurs et d’agricultrices, la relève propose de créer un incitatif fiscal sous forme de crédit d’impôt lors de la vente d’une terre agricole, lorsque la personne qui l’acquiert a moins de 40 ans et détient une formation adéquate.

La hausse spectaculaire du prix des intrants agricoles et des taux d’intérêt affecte dramatiquement les liquidités des entreprises de la relève. Les programmes actuels ne sont plus adaptés à la nouvelle réalité économique et financière. La FRAQ demande de rapidement doubler les montants du programme Appui financier à la relève de La Financière agricole du Québec, et le développement d’un prêt long terme à taux d’intérêt fixe et bas. Ces deux outils sont indispensables pour garder la tête des jeunes entreprises agricoles hors de l’eau dans un contexte imprévisible.

Source : Véronique Simard-Brochu

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