Les milieux humides font l’objet de beaucoup d’attention en raison de leur importance pour l’environnement. La réglementation les concernant a d’ailleurs beaucoup évolué au cours des dernières années. Les milieux humides sont des habitats de transition entre le milieu aquatique et la terre ferme. Ils sont saturés en eau ou inondés sur une période suffisamment longue pour que la nature du sol et la composition de la végétation s’en trouvent changées. Il en existe quatre types : les étangs, les marais, les marécages et les tourbières. Ils sont parfois très facilement reconnaissables, dû à la présence constante d’eau en surface, alors que d’autres sont des forêts productives qu’on ne soupçonnerait pas d’être humides.
Pour être un milieu humide, un site doit normalement posséder trois caractéristiques : la présence d’eau ou de signes de son passage, des débris, de la mousse sur le tronc des arbres, des sédiments ou de la litière noire peu décomposée ; un sol particulier, qui dégage une odeur d’œuf pourri, possédant des mouchetures, une couche de couleur grise ou une couche épaisse de matière organique ; être recouvert à plus de 50 % de plantes adaptées aux zones humides,, comme l’érable rouge, ou à 10 % et plus de plantes exclusives aux milieux humides, tel l’érable argenté.
Pour guider les propriétaires dans la gestion de leur terrain, une vidéo résumant les saines pratiques en milieux humides boisés est disponible au https://youtu.be/qo6K-rzHe5M.
Source : Association forestière du sud du Québec
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