Retour dans le passé

En décembre 1950, alors que toute la chrétienté s’apprêtait à célébrer l’Année sainte à partir de Rome, ici,à Disraeli, la paroisse soulignait le 25e anniversaire de la construction de la nouvelle église Sainte-Luce.Une solide bâtisse en pierre qui faisait la fierté de tous les citoyens.

Voici une photo qui témoigne du sérieux des préparations de la célébration de la messe de minuit de 1950.

La chorale des hommes, dirigée par M. MauriceLanglois était composée de : 1– Mme Monique Labrecque organiste,2– Charles E. Roy, 3– Maurice Langlais, 4–Cyrice Blanchette, 5– Mauril Grégoire, 6– Fr. Victor-Lucien, mariste, directeur de l’école Gérard-Raymond, 7– Lionel Savoie, 8– Jean Renaud, 9– Fernand Gagné, 10– Fernand Girard, 11– Jean-Louis Bilodeau, 12– René Doyon, 13– Yvan Doyon, 14– Gérard Labrecque, 15– Léonard Giguère, 16– Benoît Toupin.

La chorale des enfants dirigée par le Fr. Victor-Lucien (Mariste) comprenait :A-Claude Giguère, B– Claude Labrecque, C– Donald Giguère, D– Christian Beaudoin, E–….., F-Gérald Grimard, G– Raynald Giguère, H– Damien Lessard, I–….., J– André Lessard, K– Gérald Toupin, L– Gilles Gosselin, M–….., N– Jacques Vaillancourt, O–….., P–….., Q– André Dolbec.

La messe de minuit a toujours été le moment culminant de la liturgie chrétienne du temps de Noël. Chaque paroisse se devait d’offrir aux fidèles des cérémonies émouvantes et grandioses. Pour y arriver, la chorale qui, à l’époque, était uniquement masculine pratiquait pendant de longues semaines la messe de minuit et les chants grégoriens (latins) présentés à une population avide d’émotionset de souvenirs.

Ce n’est qu’à l’occasion du Concile Vatican II, à la fin de la décennie 1960, que ces traditions furent abandonnées. Le latin est disparu pour faire place au français comme langue liturgique cheznous. Les femmes qui, jusque là, n’étaient pas présentes dans les chorales religieuses sont maintenantmajoritaires.