L’inactivité observée dans le chantier de restauration de l’église Sainte-Luce de Disraeli à ce stade de la saison illustre une contrainte qui impose un temps d’attente dont les responsables locaux auraient bien pu se passer. Il s’agit du processus d’obtention de l’octroi annuel alloué par le Programme gouvernemental de conservation du patrimoine religieux qui ne fait connaître sa décision qu’en juillet. Bien que la nature des travaux à faire sur l’édifice religieux soit connue, ce délai contraint les responsables locaux à attendre la confirmation et le versement de la subvention avant de procéder.
« Dans les années qui viennent, étant donné que les octrois arrivent en juillet, il faut s’attendre à ce que les travaux se fassent tardivement en saison avancée, et même par temps froid », commente le président du Conseil Marc-André Roy. « C’est un irritant ! »
Mieux vaut tard que jamais !
Enfin, le Conseil de fabrique de la Paroisse Saint-André-Bessette vient de se voir accorder une aide au montant de 210 000 $ pour le financement de la prochaine étape des travaux. Cette somme représente 70 % des coûts estimés. La part restante (30 %) sera puisée dans la caisse provenant de la souscription populaire.
La réactivation du chantier se fera donc cet automne selon la disponibilité de l’entrepreneur. De toute évidence, on s’attardera à la partie avant du temple et de son clocher (rosace, stabilisation du plancher de la salle des cloches, rejointoiement, clochetons, etc.). C’est à suivre !
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