Le prix du bois : un soulagement pour les scieries

Par Thomas Gagnon, jeune rédacteur de Lambton

Cet été, plusieurs cabanons ont été construits. Le domaine de la construction a été un des points d’attraction de 2020 parce que le coronavirus a forcé les personnes à rester plus chez elles. Comme les spécialistes le prédisaient, il y a eu une hausse de prix pour le bois. Pour éclairer ce sujet, je me suis entretenu avec Léopold Lapointe, président de la scierie Lapointe et Roy de Courcelles. Je le remercie grandement pour cette entrevue.

— Aviez-vous peur, au printemps, que le bois soit à un prix très faible historiquement à cause du nouveau coronavirus ?
— Effectivement. Le premier mois a été plus ardu puisque la scierie était fermée.

— Quels sont les impacts, tant positifs que négatifs, de la pandémie ?
— Pour le positif, nous avons eu une hausse remarquable du prix du bois. Le négatif, c’est l’augmentation des dépenses, dont l’achat de désinfectant pour répondre aux consignes de la Santé publique.

— Quelle est la longueur de planche la plus vendeuse ?
— La planche de 9 pi est actuellement la plus vendue.

— Plusieurs personnes, vu le prix à la hausse du bois, se sont acheté une scierie portative. Pensez-vous que cela va avoir un impact pour votre scierie ?
— Non, car la scierie portative ne produit pas beaucoup de planches durant une journée. Également, la coupe n’est pas aussi précise que celle faite dans une scierie.

— Le coronavirus a-t-il eu un impact sur l’achat de billots de bois ?
— Non. Le seul impact est que le produit est en abondance, car les producteurs ont bûché plus à cause de leur confinement.

— Les producteurs ont-ils eu une augmentation sur le prix à la corde en raison de la hausse de demande du bois ?
— Oui. Depuis la troisième semaine de juillet, il y a eu une hausse de 10 $ pour la corde de 4’ x 8’. En outre, nous sommes moins difficiles sur la qualité de bois qu’auparavant, car on a de la difficulté à fournir à la demande.