L’Union des producteurs agricoles (UPA), l’Association des producteurs maraîchers du Québec, l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec, les Producteurs de pommes de terre du Québec et les Producteurs de légumes de transformation du Québec demandent au gouvernement du Québec une aide urgente dans la foulée des événements climatiques extrêmes, vécus péniblement au cours des derniers mois par des centaines de productrices et producteurs horticoles.
« La fréquence et l’intensité des anomalies météorologiques ont causé des dommages exceptionnellement élevés dans la majorité des régions du Québec. Les conséquences sont à la fois nombreuses et désastreuses pour un grand nombre de productrices et de producteurs. Un soutien rapide est plus que jamais nécessaire, d’autant plus que les programmes habituels n’ont pas été conçus pour pallier les risques grandissants des changements climatiques », a déclaré le président général de l’UPA, M. Martin Caron.
Soulignons qu’il est d’ores et déjà certain que des problèmes d’approvisionnement alimentaire surviendront. Les détaillants et grossistes sont à même de constater qu’ils devront se rabattre sur les marchés extérieurs, car les produits du Québec ne seront pas disponibles en quantité suffisante. Par ailleurs, les conséquences financières pour les entreprises sont sérieuses et préoccupantes, allant même jusqu’à compromettre l’avenir de plusieurs fermes.
Parmi les aides possibles, mentionnons le financement des travaux urgents pour préserver les récoltes récupérables, une bonification du nouveau programme ad hoc de la Financière agricole du Québec (FADQ), annoncé en mai dernier et visant à appuyer les entreprises agricoles touchées par le contexte inflationniste, le retrait de la limite d’intervention basée sur le bénéfice net au programme Agri‐Québec Plus, le report du paiement des primes au programme d’assurance récolte ainsi qu’un congé de paiements sur les prêts à la FADQ. Toutes ces mesures pourraient être mises en œuvre dès maintenant.
Au-delà de l’aide urgente, les cinq organisations ont insisté sur l’importance de remédier aux lacunes des programmes de gestion des risques actuels qui ne permettent pas aux entreprises de faire face à des situations climatiques extrêmes.
Source : Maxim Labrecque
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